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Le Motorola G13 4G Écran 6.5"HD+ 90Hz 4GoRAM+128GoROM CPU MediaTek Helio G85 BT 5.1 NFC caméra arrière de 50+2MP à l'arrière et 8MP à l'avant batterie de 5000 MAh 10W


                                    

Motorola ne manque pas de modèles et, à la manière d’un Xiaomi, entend occuper la majorité des segments tarifaires du marché. C’est d’autant plus vrai sur l’entrée de gamme puisque la marque propose plusieurs références. C’est aujourd’hui le cas avec le Moto G13, un modèle uniquement 4G proposé sous le seuil des 200 €.

Même à ce tarif, il affronte une concurrence redoutable composée du Xiaomi Redmi Note 11, du Samsung Galaxy A13 ou encore du Poco M4 Pro, qui a l’avantage d’être compatible 5G.

Le Moto G13 ressemble beaucoup au Moto G53, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Il affiche des finitions soignées et le même revêtement dorsal qui rappelle le verre dépoli. Il se révèle assez doux et ne retient pas trop les traces de doigts.

Ses dimensions de 162,7 x 74,7 x 8,2 mm et un poids de 183 g en font un appareil assez léger, quoiqu'imposant. L’îlot photo dépasse très légèrement et évite de déstabiliser le smartphone quand il est posé sur une surface plane.

L’écran occupe un peu plus de 84 % de la face avant et laisse place à des bordures assez généreuses. Il reste facilement manipulable à une main. Le lecteur d’empreintes digitales, qui fait aussi office de bouton d’alimentation, tombe bien sous le pouce. Il faudra faire attention aux projections d’eau et aux chutes, car le smartphone ne dispose d’aucune certification d’étanchéité — Motorola indique toutefois que son appareil résiste aux éclaboussures. Son écran n'est pas protégé par une vitre Gorilla Glass, mais du Panda Glass.

On apprécie la présence d’un port mini-jack 3,5 mm sur la tranche supérieure, qui pourra servir à brancher des écouteurs (non fournis). Il est aussi possible d’augmenter le stockage via le tiroir microSD situé sur la tranche gauche. La carte utilise toutefois un des deux emplacements nano-SIM.

Côté connectivité, on est sur du classique. Outre la connectivité 4G, le smartphone est compatible Bluetooth 5.1, wifi 5, et dispose d’une puce NFC. Difficile de demander plus sur ce segment tarifaire.

Audio

La prise mini-jack n’est pas d’une très grande qualité, mais fera l’affaire pour regarder des vidéos ou écouter des podcasts. La plage dynamique est correcte (95,6 dB), mais l’ensemble manque un peu de puissance (89 dB). La diaphonie est contrôlée (-61,3 dB), mais le niveau de distorsion est un peu plus élevé que la moyenne (0,022 %). Rien de bien méchant, cependant.

La marque a choisi ici une dalle IPS LCD de 6,5 pouces au taux de rafraîchissement pouvant grimper jusqu’à 90 Hz. Comme sur le Moto G53, la définition se limite au HD+ (720 x 1600 pixels) et la résolution est assez faible (270 ppp). C’est assez limité, d’autant plus que les autres appareils à tarif équivalent proposent tous de la Full HD+ (1080 x 2400 pixels).

La dalle est nativement configurée en mode adaptatif qui permet de passer de 60 à 90 Hz selon les usages. Il est également possible de bloquer le taux à 60 Hz pour économiser de l’énergie.

Nous avons relevé un pic de luminosité à 585 cd/m², ce qui est plutôt bon pour ce type de dalle, mais peut s’avérer limité en cas d’utilisation en plein soleil. La valeur minimale tombe à 4,3 cd/m², ce qui est dans la moyenne du secteur et autorise la consultation dans l’obscurité sans s’abîmer les yeux.

Sans faire aussi bien que l’Oled (par exemple sur le Redmi Note 11), le taux de contraste est vraiment bon (1912:1). Le temps de rémanence reste faible (16 ms), mais le retard tactile nous a paru un peu élevé à 123 ms.

En sortie de boîte, l’écran est configuré dans un mode Saturé qui affiche des teintes peu naturelles. Le delta E est mesuré à 4,1 et la température des couleurs atteint 7948 K. On remarque d’importantes dérives colorimétriques et l’ensemble paraît beaucoup trop froid.

Le mode Naturel corrige partiellement le tir. Le delta E s’établit à 3,2, mais on note encore des dérives sur les tons rouges et verts, tandis que la température retombe à 7152 K. C’est toujours trop élevé et nous vous conseillons d’utiliser le variateur de température mis à disposition pour la réduire encore un peu. Nous aurions préféré pouvoir en profiter sans manipulations complexes. On note toutefois qu'à moins de 200 €, certains smartphones n'autorisent aucune personnalisation des réglages…

Afin d'animer l’ensemble, Motorola a opté pour un MediaTek Helio G85 couplé à 4 Go de RAM et 128 Go de stockage. Ce SoC d'entrée de gamme gravé en 12 nm délivre des performances correctes sur son segment. Le chipset a obtenu un score de 91 en multitâche, ce qui assure une bonne fluidité lors de la navigation dans les menus, sur le web et les réseaux sociaux.

Il est équipé d’un GPU Mali-G52 MC2 qui permet de s’adonner un peu au jeu vidéo. Le smartphone a ainsi réussi à maintenir une moyenne de 41 i/s sur notre protocole de test viSer. Pas de quoi lancer les titres les plus gourmands du Play Store, mais suffisant pour les petits softs bien optimisés. Seul l’inévitable Redmi Note 11 fait mieux dans notre comparatif (ci-dessus).

Nul besoin de préciser que sur ce segment tarifaire, les appareils concernés ne brillent pas par leurs capacités en photo. La configuration du Moto G13 repose sur deux modules, un muni d'un capteur principal de 50 mégapixels, dont l’objectif ouvre à f/1,8, plus un capteur de profondeur de 2 Mpx (f/2,4). Il ne dispose donc en réalité que d’un seul module photo exploitable, ce qui n’en fait pas un modèle très polyvalent.

Module principal : 50 Mpx, f/1,8

Par défaut, les terminaux capturent des clichés en 12,5 Mpx grâce à la technologie du pixel-binning qui permet de combiner quatre pixels en un pour récupérer de la lumière quand elle vient à manquer.

Dans de bonnes conditions d'éclairage, le Redmi Note 11 livre un meilleur résultat que le Moto G13. Le cliché de ce dernier est surexposé et affiche un traitement numérique assez prononcé. De plus, la qualité de l’image se dégrade fortement en périphérie. Le contraste renforcé lui permet d’octroyer un rendu plus net, mais le Redmi profite d’une colorimétrie un peu plus juste. Sans briller pour autant, il prend l’avantage.

De nuit, le rendu se dégrade énormément, ce qui n’est pas étonnant pour ce genre de modèle. Aucun des deux smartphones ne s’en sort bien et le bruit numérique envahit les images. On aperçoit un peu mieux les mires de couleurs sur le Moto G13, mais des éléments comme la carte sont mieux restitués sur le Redmi Note 11. Dans tous les cas, la photo nocturne est loin d'être un exercice aisé pour les smartphones d'entrée de gamme.

Mode 50 Mpx

L'app photo permet de capturer des clichés en 50 Mpx en passant par le mode Ultra-Res.

Hélas, le passage à la pleine définition n'apporte pas de gain significatif, quelles que soient les conditions de prise de vue. On ne note aucun changement réel sur le niveau de détails ou la colorimétrie. On s'en servira pour recadrer un cliché plus facilement, mais guère plus.

Module frontal et vidéo

Le capteur de 8 Mpx (f/2) logé dans le poinçon avant se destine aux selfies. Une fois le travail des algorithmes réalisé (après une bonne seconde), les clichés de jour sont bons. Cela manque évidemment d'un peu de netteté, mais le niveau de détail est assez élevé pour un tel capteur. Une fois encore, l’obscurité rend l’exercice bien plus ardu. Le mode portrait n’est pas très précis et l’effet bokeh a tendance à détourer un peu brutalement les sujets.

Le Moto G13 permet de filmer en Full HD à 30 i/s à l’avant (16:9) comme à l’arrière. Le rendu est très moyen. L’image manque de netteté et les couleurs sont assez fades. C’est notamment dû à une stabilisation très limitée qui retranscrit la moindre vibration à l’écran. Mieux vaut donc privilégier les plans fixes.

Autonomie

                                    

Ce smartphone embarque une batterie de 5000 mAh censée lui conférer une autonomie solide. Sur notre protocole de test viSer, qui simule une utilisation variée, il a réussi à tenir 17 h 58 min. Un bon résultat qui lui permet de tenir la journée. Il fait néanmoins face à une concurrence particulièrement douée dans l’exercice. Les smartphones de notre comparatif font d'ailleurs tous un peu mieux.

L’accumulateur est compatible avec la recharge à 10 W, ce qui paraît bien peu en 2023. Avec le chargeur fourni dans la boîte, il a fallu 2 h 22 min pour faire un plein complet. C’est long et c’est pourquoi nous aurions aimé une autonomie encore plus conséquente. Cela dit, difficile de trop lui en tenir rigueur eu égard à son prix.

Interface & OS


Le Moto G13 tourne sous Android 13, la dernière version en date. Il intègre donc les nouveautés liées à cette dernière, dont les options dédiées à la gestion de la vie privée et des paramètres de personnalisation plus poussés. L'interface du constructeur se veut particulièrement proche de la version stock et se contente de proposer les apps de la suite Google. Seule l'application Moto rompt cette simplicité, car elle permet de paramétrer des gestes de contrôle (capture d'écran à trois doigts, secouer le smartphone pour activer la lampe torche…) ou des options d'affichage.

Est en vente flash sur Amazon au prix de 115€.






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